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Tuesday, March 23, 2010

Voyage vers le sud, retrouvailles et séjour au berceau de la francophonie...

Bonjour à tous et à toutes!

Vous écrivant maintenant d'une banlieue de Toronto, Pickering, c'est Kevin Prada, votre blogueur fidèle, qui vous adresse la parole, en plein milieu de notre semaine de ministère anglophone dans une paroisse de cette ville, Saint-Isaac-Jogues. C'est après une retraite samedi passé avec certains jeunes confirmants de la ville de Sherbrooke que nous nous sommes déplacés dimanche jusqu'ici, pour y passer la semaine.

Comme le ministère francophone avec NET est tout neuf, nous sommes encore en train de répandre le nom de notre mission partout, particulièrement au Québec. Comme de raison, on apprécie particulièrement beaucoup les chances qu'on a de croiser la frontière du berceau de la francophonie des Amériques. Et je peux vous assurer que notre séjour, bien qu'il était bref, était super! Et nous, les gars, qui avons eu la chance d'être hébergés dans une chambre d'hôtel, avons bien apprécié le temps que nous avons pu passer entre nous. C'était du super bon temps passé en fraternité.

Puisqu'on n'est naturellement pas chez nous lors de notre année de service avec NET, c'est toujours intéressant pour l'équipe de pouvoir passer là d'où vient un des membres de l'équipe. Marise, native de Cornwall, ville située entre Sherbrooke et Toronto, a pu passer quelques minutes avec sa mère, que l'équipe a pu rencontrer. Ça m'a vraiment fait chaud au cœur de les voir durant les quelques brefs instants qu'elles ont pu passer ensemble.

Et finalement, nous voici, alors que notre séjour à Pickering est à moitié terminé. Franchement, les retraites ici se passent toujours aussi bien. Parfois, on rencontre des groupes de jeunes qui arrivent à la retraite et qui ne veulent franchement rien savoir de ce que nous avons à dire. C'est parfois même un peu comique de voir leurs premières réactions à notre message, au début de la journée. Mais habituellement, après la première heure, les jeunes s'aperçoivent qu'on n'est pas là pour leur imposer nos croyances et qu'on est jeunes et normaux. Alors là, c'est une toute autre histoire. C'est la "grosse affaire" de voir qu'on est normaux. Souvent, lorsqu'on pense à des missionnaires, on pense à des personnes super pieuses, qui prient à genoux vingt-quatre heures sur vingt-quatre, sept jours sur sept. Mais lorsqu'ils s'aperçoivent qu'on n'est pas parfaits, qu'on vit les mêmes choses qu'eux, et que ça ne fait que quelques années qu'on n'est plus au secondaire, la foi catholique devient soudainement beaucoup plus pertinente. Lorsqu'on est capable de rejoindre un jeune qui était fermé au message plus tôt sans la journée, c'est un vrai cadeau, parce que c'est à ce moment-là qu'on voit le Seigneur le plus à l'œuvre.

C'est pas mal ça pour l'instant. Merci encore, comme toujours, pour vos prières constantes. C'est vraiment très apprécié, étant donné que notre ministère dépend de la grâce de Dieu. On se reparle la semaine prochaine, la semaine sainte, de Terrebonne, banlieue de Montréal!

Kevin:)

P.S. En haut, c'est une photo prise après un match de football, et je vous assure, c'était pas mal intense; et ci-bas, c'est une photo prise devant le monument dédié à Terry Fox, en quittant Thunder Bay la semaine passée.

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